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La mémoire n’est pas un muscle. Il n’est pas possible de l’entraîner par de simples exercices de mémorisation. Il est par contre possible de trouver des solutions et stratégies pour améliorer son fonctionnement

Par Céline Gobbo & Vincent Verdon, Unité de neuropsychologie et logopédie du RHNe

Vous avez oublié votre rendez-vous chez le dentiste ? Vous confondez le nom des membres de votre famille ? Une fois arrivé à la cave vous ne vous savez plus ce que vous êtes venus y chercher ? Vos amis vous parlent des dernières vacances ensemble mais cela ne vous rappelle rien de précis ? Ces quelques manifestations, et bien d’autres encore, peuvent inquiéter et vous amenez à vous interroger sur votre mémoire et son fonctionnement. Il est en effet difficile de savoir si des difficultés de mémoire sont normales (surtout en prenant de l’âge) ou s’il faut s’en préoccuper afin d’en trouver la cause. De manière générale, on distingue les oublis « attentionnels » des véritables troubles de la mémoire.

Les oublis « attentionnels » sont généralement liés à un manque de concentration, la mémoire en tant que telle n’étant pas atteinte. Il s’agit par exemple de perdre le fil durant une conversation, ne plus se souvenir ce que l’on voulait dire, ne plus savoir ce que l’on va chercher dans une pièce, oublier de sortir les poubelles ou de prendre la liste de courses en allant au supermarché. Dans ces situations, la quantité des difficultés augmente généralement en fonction du stress, de la charge de travail, du moral ou encore de la fatigue.

Les troubles « primaires » de la mémoire sont plus inquiétants. Les manifestations sont différentes et peuvent concerner des oublis d’événements importants dont vous ne vous souvenez pas même si on vous les raconte à nouveau (p.ex. aucun souvenir du mariage de votre enfant). Ces types de troubles sont parfois difficiles à détecter soi-même (« on oublie qu’on oublie »), c’est pourquoi il n’est pas rare que ce soit votre entourage qui fassent des remarques (notamment s’il vous arrive de poser les mêmes questions à répétition sans vous en rendre compte).

Cet examen permet de mesurer de manière objective le fonctionnement du cerveau et de la mémoire pour mettre en évidence les réelles difficultés le cas échéant.

Si vous vous reconnaissez dans ces exemples (ou si vous y reconnaissez l’un de vos proches), il est alors conseillé de demander à votre médecin s’il pense qu’un examen neuropsychologique est indiqué. Cet examen permet de mesurer de manière objective le fonctionnement du cerveau et de la mémoire pour mettre en évidence les réelles difficultés le cas échéant. Il est ensuite possible d’envisager des investigations complémentaires ou un traitement. En effet, les causes des difficultés de mémoire peuvent être multiples et ne concernent pas seulement les maladies neurodégénératives mais aussi les accidents vasculaires cérébraux, les traumatismes crâniens ou encore la dépression ou l’anxiété. En précisant le type de difficultés dont vous souffrez, votre médecin peut vous proposer le suivi le mieux adapté. Si vous souhaitez en savoir plus sur la neuropsychologie, vous pouvez consultez l’article ci-dessous.

Au quotidien, que puis-je faire pour améliorer le fonctionnement de ma mémoire ?

Il est important de se rappeler que la mémoire n’est pas un muscle. Il n’est pas possible de l’entraîner par de simples exercices de mémorisation. Il est par contre possible de trouver des solutions et stratégies pour améliorer son fonctionnement, qui consistent souvent en des moyens simples et parfois déjà utilisés spontanément : écrire vos rendez-vous dans un agenda, les noter dans votre smartphone en mettant une alarme, utiliser un minuteur pour ne pas oublier le gâteau dans le four ou la casserole sur la plaque, avoir un calendrier à la cuisine pour y inscrire les anniversaires des membres de votre famille, etc. Lors d’une consultation en neuropsychologie ces stratégies peuvent être discutées si nécessaire en fin d’examen.

De façon complémentaire, il peut s’avérer utile de mettre en place un environnement adapté lorsque l’on souhaite effectuer une tâche importante ou requérant toute notre attention. Il s’agit notamment d’éviter les bruits extérieurs (éteindre la TV, s’isoler dans une pièce, …), organiser la tâche pour ne faire qu’une chose à la fois (p.ex. préparer les ingrédients d’une recette avant d’entamer la préparation), mettre en place des routines pour les activités régulières en vie quotidienne (p.ex. toujours arroser les plantes le lundi matin, toujours faire ses paiements le jeudi soir, …).

Enfin, notre état émotionnel et/ou de fatigue peut engendrer des difficultés attentionnelles qui se répercutent sur le fonctionnement de notre mémoire. C’est pourquoi il est important d’avoir une bonne hygiène de vie et ne pas laisser un moral abaissé ou le stress prendre le dessus. Il peut être utile de consulter un psychologue, faire de la sophrologie ou de la relaxation pour se sentir au mieux et avoir l’énergie et l’attention nécessaires pour mémoriser les informations utiles en vie quotidienne. Le Collectif Neuchâtelois de Neuropsychologie (CNN) propose sur son site des informations et conseils à destination des patients et de leurs proches qui souhaitent trouver des stratégies pour pallier à des problèmes de mémoire ou d’autres fonctions cognitives. Vous pouvez consulter ces documents en cliquant sur ce lien

Pourquoi aller voir un·e neuropsychologue?

Un examen neuropsychologique s’avère utile si vous ou votre entourage remarquez des difficultés inhabituelles à trouver les mots, des problèmes nouveaux pour mémoriser, une faible concentration qui gêne votre vie quotidienne, ou encore si vous deviez avoir récemment changé de comportement.

Qu’est-ce que la neuropsychologie ?

La neuropsychologie est une discipline qui s’intéresse aux liens entre cerveau et comportement en termes de fonctions « cognitives » (mémoire, langage, concentration, raisonnement, analyse spatiale, lecture, écriture). En étroite collaboration avec la neurologie (notamment en cas de lésion cérébrale avérée) et la psychiatrie (en cas d’atteinte émotionnelle ou comportementale), la neuropsychologie travaille également avec d’autres disciplines médicales (p.ex. gériatrie) ou non (p.ex. ergothérapie).

Pourquoi se rendre chez un·e neuropsychologue ?

Il est souvent complexe de savoir si les difficultés (p.ex. de mémoire) sont normales ou s’il faut s’en inquiéter, et ce encore plus en prenant de l’âge. L’examen neuropsychologique mesure objectivement le fonctionnement du cerveau et met en évidence les véritables difficultés en termes de changement par rapport au fonctionnement habituel ou en cas de différence trop prononcée avec la norme (comparaison de vos résultats à ceux de personnes du même âge et niveau de formation). Ces informations permettent de décider de la pertinence d’investigations médicales complémentaires ou d’un traitement. En effet, les causes des difficultés cognitives peuvent être multiples (maladie neurodégénérative, accident vasculaire cérébral, traumatisme crânien, tumeur, anxiété, dépression, …). En précisant le type de difficultés dont vous souffrez par un examen neuropsychologique complet, votre médecin peut ensuite vous proposer la prise en charge la mieux adaptée.

Comment se déroule un examen neuropsychologique ?

Vous recevez par la poste une convocation à notre consultation ambulatoire au plus proche de votre domicile dans la mesure du possible (Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, Le Locle). Après les formalités administratives (accueil), nous vous recevons dans un bureau où se déroulera l’ensemble de l’anamnèse (1ère partie), de l’examen (2e partie) et de la restitution (3e partie). Premièrement, l’anamnèse consiste à recueillir des informations sur votre situation médicale et personnelle (profession, famille, activités) et à vous interroger sur les difficultés que vous éprouvez au quotidien.

Si l’un de vos proches (conjoint·e, enfant, parent, ami) vous accompagne, il lui sera également demandé son avis (avec votre accord) concernant les difficultés observées dans votre fonctionnement en vie quotidienne.  Cette partie dure en général une demi-heure. La deuxième partie dure généralement entre une et deux heures, et comprends la passation de tests sur ordinateur ou sur papier ainsi que des questionnaires à remplir. Ces mesures ont pour but d’évaluer précisément chaque fonction cérébrale (cognitive) et leurs relations entre elles.

Ces tests consistent en des exercices variés comme par exemple se souvenir d’une liste de mots, reconnaitre des images, réaliser des gestes, faire plusieurs tâches en parallèle, résoudre des problèmes, réagir le plus rapidement possible, etc.  Les tests sur ordinateurs sont utilisés pour mesurer avec précision les capacités de réaction, il n’est donc pas nécessaire d’être familiarisé·e avec l’informatique. L’examen neuropsychologique n’est pas invasif ni douloureux, mais peut se révéler fatiguant en raison de sa durée et de l’effort mental qu’il représente.

La dernière partie consiste en une discussion avec vous (et le proche qui vous accompagne le cas échéant mais toujours avec votre accord). Elle permet de d’expliquer les résultats aux tests en mettant en avant vos points forts et les éventuelles faiblesses, ainsi que les hypothèses explicatives de ce fonctionnement. Des conseils concrets peuvent être discutés, ainsi que l’indication à d’éventuels examens complémentaires (p.ex. avis spécialisé en neurologie ou psychiatrique, imagerie cérébrale, …). Ce moment d’échange vous permet aussi de poser toutes vos questions auxquelles nous essayerons de répondre au mieux. Votre médecin-traitant reçoit dans les jours qui suivent un rapport détaillé qui contient toutes les informations discutées ensemble ainsi que les résultats détaillés aux tests.

La mémoire n’est pas un muscle. Il n’est pas possible de l’entraîner par de simples exercices de mémorisation. Il est par contre possible de trouver des solutions et stratégies pour améliorer son fonctionnement

Par Céline Gobbo & Vincent Verdon, Unité de neuropsychologie et logopédie du RHNe

Vous avez oublié votre rendez-vous chez le dentiste ? Vous confondez le nom des membres de votre famille ? Une fois arrivé à la cave vous ne vous savez plus ce que vous êtes venus y chercher ? Vos amis vous parlent des dernières vacances ensemble mais cela ne vous rappelle rien de précis ? Ces quelques manifestations, et bien d’autres encore, peuvent inquiéter et vous amenez à vous interroger sur votre mémoire et son fonctionnement. Il est en effet difficile de savoir si des difficultés de mémoire sont normales (surtout en prenant de l’âge) ou s’il faut s’en préoccuper afin d’en trouver la cause. De manière générale, on distingue les oublis « attentionnels » des véritables troubles de la mémoire.

Les oublis « attentionnels » sont généralement liés à un manque de concentration, la mémoire en tant que telle n’étant pas atteinte. Il s’agit par exemple de perdre le fil durant une conversation, ne plus se souvenir ce que l’on voulait dire, ne plus savoir ce que l’on va chercher dans une pièce, oublier de sortir les poubelles ou de prendre la liste de courses en allant au supermarché. Dans ces situations, la quantité des difficultés augmente généralement en fonction du stress, de la charge de travail, du moral ou encore de la fatigue.

Les troubles « primaires » de la mémoire sont plus inquiétants. Les manifestations sont différentes et peuvent concerner des oublis d’événements importants dont vous ne vous souvenez pas même si on vous les raconte à nouveau (p.ex. aucun souvenir du mariage de votre enfant). Ces types de troubles sont parfois difficiles à détecter soi-même (« on oublie qu’on oublie »), c’est pourquoi il n’est pas rare que ce soit votre entourage qui fassent des remarques (notamment s’il vous arrive de poser les mêmes questions à répétition sans vous en rendre compte).

Cet examen permet de mesurer de manière objective le fonctionnement du cerveau et de la mémoire pour mettre en évidence les réelles difficultés le cas échéant.

Si vous vous reconnaissez dans ces exemples (ou si vous y reconnaissez l’un de vos proches), il est alors conseillé de demander à votre médecin s’il pense qu’un examen neuropsychologique est indiqué. Cet examen permet de mesurer de manière objective le fonctionnement du cerveau et de la mémoire pour mettre en évidence les réelles difficultés le cas échéant. Il est ensuite possible d’envisager des investigations complémentaires ou un traitement. En effet, les causes des difficultés de mémoire peuvent être multiples et ne concernent pas seulement les maladies neurodégénératives mais aussi les accidents vasculaires cérébraux, les traumatismes crâniens ou encore la dépression ou l’anxiété. En précisant le type de difficultés dont vous souffrez, votre médecin peut vous proposer le suivi le mieux adapté. Si vous souhaitez en savoir plus sur la neuropsychologie, vous pouvez consultez l’article ci-dessous.

Au quotidien, que puis-je faire pour améliorer le fonctionnement de ma mémoire ?

Il est important de se rappeler que la mémoire n’est pas un muscle. Il n’est pas possible de l’entraîner par de simples exercices de mémorisation. Il est par contre possible de trouver des solutions et stratégies pour améliorer son fonctionnement, qui consistent souvent en des moyens simples et parfois déjà utilisés spontanément : écrire vos rendez-vous dans un agenda, les noter dans votre smartphone en mettant une alarme, utiliser un minuteur pour ne pas oublier le gâteau dans le four ou la casserole sur la plaque, avoir un calendrier à la cuisine pour y inscrire les anniversaires des membres de votre famille, etc. Lors d’une consultation en neuropsychologie ces stratégies peuvent être discutées si nécessaire en fin d’examen.

De façon complémentaire, il peut s’avérer utile de mettre en place un environnement adapté lorsque l’on souhaite effectuer une tâche importante ou requérant toute notre attention. Il s’agit notamment d’éviter les bruits extérieurs (éteindre la TV, s’isoler dans une pièce, …), organiser la tâche pour ne faire qu’une chose à la fois (p.ex. préparer les ingrédients d’une recette avant d’entamer la préparation), mettre en place des routines pour les activités régulières en vie quotidienne (p.ex. toujours arroser les plantes le lundi matin, toujours faire ses paiements le jeudi soir, …).

Enfin, notre état émotionnel et/ou de fatigue peut engendrer des difficultés attentionnelles qui se répercutent sur le fonctionnement de notre mémoire. C’est pourquoi il est important d’avoir une bonne hygiène de vie et ne pas laisser un moral abaissé ou le stress prendre le dessus. Il peut être utile de consulter un psychologue, faire de la sophrologie ou de la relaxation pour se sentir au mieux et avoir l’énergie et l’attention nécessaires pour mémoriser les informations utiles en vie quotidienne. Le Collectif Neuchâtelois de Neuropsychologie (CNN) propose sur son site des informations et conseils à destination des patients et de leurs proches qui souhaitent trouver des stratégies pour pallier à des problèmes de mémoire ou d’autres fonctions cognitives. Vous pouvez consulter ces documents en cliquant sur ce lien

Pourquoi aller voir un·e neuropsychologue?

Un examen neuropsychologique s’avère utile si vous ou votre entourage remarquez des difficultés inhabituelles à trouver les mots, des problèmes nouveaux pour mémoriser, une faible concentration qui gêne votre vie quotidienne, ou encore si vous deviez avoir récemment changé de comportement.

Qu’est-ce que la neuropsychologie ?

La neuropsychologie est une discipline qui s’intéresse aux liens entre cerveau et comportement en termes de fonctions « cognitives » (mémoire, langage, concentration, raisonnement, analyse spatiale, lecture, écriture). En étroite collaboration avec la neurologie (notamment en cas de lésion cérébrale avérée) et la psychiatrie (en cas d’atteinte émotionnelle ou comportementale), la neuropsychologie travaille également avec d’autres disciplines médicales (p.ex. gériatrie) ou non (p.ex. ergothérapie).

Pourquoi se rendre chez un·e neuropsychologue ?

Il est souvent complexe de savoir si les difficultés (p.ex. de mémoire) sont normales ou s’il faut s’en inquiéter, et ce encore plus en prenant de l’âge. L’examen neuropsychologique mesure objectivement le fonctionnement du cerveau et met en évidence les véritables difficultés en termes de changement par rapport au fonctionnement habituel ou en cas de différence trop prononcée avec la norme (comparaison de vos résultats à ceux de personnes du même âge et niveau de formation). Ces informations permettent de décider de la pertinence d’investigations médicales complémentaires ou d’un traitement. En effet, les causes des difficultés cognitives peuvent être multiples (maladie neurodégénérative, accident vasculaire cérébral, traumatisme crânien, tumeur, anxiété, dépression, …). En précisant le type de difficultés dont vous souffrez par un examen neuropsychologique complet, votre médecin peut ensuite vous proposer la prise en charge la mieux adaptée.

Comment se déroule un examen neuropsychologique ?

Vous recevez par la poste une convocation à notre consultation ambulatoire au plus proche de votre domicile dans la mesure du possible (Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, Le Locle). Après les formalités administratives (accueil), nous vous recevons dans un bureau où se déroulera l’ensemble de l’anamnèse (1ère partie), de l’examen (2e partie) et de la restitution (3e partie). Premièrement, l’anamnèse consiste à recueillir des informations sur votre situation médicale et personnelle (profession, famille, activités) et à vous interroger sur les difficultés que vous éprouvez au quotidien.

Si l’un de vos proches (conjoint·e, enfant, parent, ami) vous accompagne, il lui sera également demandé son avis (avec votre accord) concernant les difficultés observées dans votre fonctionnement en vie quotidienne.  Cette partie dure en général une demi-heure. La deuxième partie dure généralement entre une et deux heures, et comprends la passation de tests sur ordinateur ou sur papier ainsi que des questionnaires à remplir. Ces mesures ont pour but d’évaluer précisément chaque fonction cérébrale (cognitive) et leurs relations entre elles.

Ces tests consistent en des exercices variés comme par exemple se souvenir d’une liste de mots, reconnaitre des images, réaliser des gestes, faire plusieurs tâches en parallèle, résoudre des problèmes, réagir le plus rapidement possible, etc.  Les tests sur ordinateurs sont utilisés pour mesurer avec précision les capacités de réaction, il n’est donc pas nécessaire d’être familiarisé·e avec l’informatique. L’examen neuropsychologique n’est pas invasif ni douloureux, mais peut se révéler fatiguant en raison de sa durée et de l’effort mental qu’il représente.

La dernière partie consiste en une discussion avec vous (et le proche qui vous accompagne le cas échéant mais toujours avec votre accord). Elle permet de d’expliquer les résultats aux tests en mettant en avant vos points forts et les éventuelles faiblesses, ainsi que les hypothèses explicatives de ce fonctionnement. Des conseils concrets peuvent être discutés, ainsi que l’indication à d’éventuels examens complémentaires (p.ex. avis spécialisé en neurologie ou psychiatrique, imagerie cérébrale, …). Ce moment d’échange vous permet aussi de poser toutes vos questions auxquelles nous essayerons de répondre au mieux. Votre médecin-traitant reçoit dans les jours qui suivent un rapport détaillé qui contient toutes les informations discutées ensemble ainsi que les résultats détaillés aux tests.